Les caprins sont des alliés précieux pour l’entretien des plantations pérennes, car ils se nourrissent d’une grande variété de végétation, y compris des ronces et buissons, ce qui permet de limiter la croissance des adventices. Leur capacité d’adaptation et leur facilité à se déplacer en font des animaux intéressants dans les zones escarpées. Cependant, leur appétit peut aussi être problématique, car ils n’hésitent pas à grignoter les jeunes pousses et les écorces, ce qui peut endommager les vignes et arbres fruitiers. Il est donc nécessaire d’installer des clôtures solides et de surveiller de près leur comportement pour éviter les dégâts aux cultures. Une attention particulière est également requise pour protéger les jeunes arbres et les plants vulnérables.

La production caprine est technique, les chèvres étant des animaux sensibles. Deux guides peuvent permettre une première approche pour la découvrir :

Si peu de ressources spécifiques sur les reconnexions avec les chèvres, certaines ressources génériques ou axées ovins peuvent faciliter la réflexion :

D’autres travaux, portant sur la consommation d’arbres fourragers par les chèvres, sont également  d’intérêt pour la conception de systèmes agroforestiers :

Accomplir, InterAgit+ et Innovin proposent un ensemble de fiches sur la question des clôtures :

Dans le cadre d’ESPERE, vous pouvez retrouver un témoignage impliquant des caprins :

 

Les lapins peuvent être intégrés avec succès dans les vignes et vergers pour l'entretien de la végétation basse. Leur impact léger sur le sol et leur capacité à maintenir les herbes sous contrôle en font des animaux faciles à gérer. Toutefois, ils peuvent causer des dommages en rongeant les écorces des arbres, ce qui les rend particulièrement dangereux pour les jeunes plantations. De plus, leur petite taille nécessite des protections adaptées, comme des filets ou des clôtures fines, pour éviter qu’ils ne s’attaquent aux arbres ou qu’ils ne s’échappent des enclos. Une surveillance régulière est essentielle, surtout en hiver lorsque les sources de nourriture se raréfient et que les lapins peuvent s’en prendre davantage aux écorces des arbres.

Le projet LAPOESIE s’est spécifiquement intéressé à l’introduction de lapins dans les vergers :

Par ailleurs, des publications multi-espèces peuvent donner des pistes pour concevoir un système intégrant le lapin :

Ce retour d’expérience en vidéo permet également de découvrir une mise en pratique à très petite échelle :