TECHNIQUE

Adapter la densité de plantation (viticulture)

Aboutie
Dernière modification : 31/01/2024
Voir les contributeurs

Productions concernées

  • Vigne

Levier correspondant

Optimiser la conduite des cultures pérennes

Crédit : INRAE

Description de la technique

En viticulture, la densité de peuplement se raisonne à la plantation en fonction de la disponiblité en eau (nature du sol et possiblités d'irrigation) et des choix de gestion de l'enherbement. La réduction de la densité de plantation en augmentant l'inter-rang peut permettre de continuer à cultiver la vigne sur des parcelles non-irriguées avec des sols séchants.

 

Ressources disponibles

Mécanisme(s) d'action

La réduction de la densité de plantation réduit les besoins en eau du vignoble.

Condition(s) d'efficacité

  • Les objectifs de production doivent être repensés en prenant en compte la réduction du nombre de ceps, mais aussi la nécessité de maintenir un rapport « feuille/fruit » apte à assurer la maturation et la reconstitution des réserves.
  • Il est important de maîtriser le développement du couvert pour limiter la concurrence hydrique avec le couvert. La mise en place d'un paillage peut être envisagé pour limiter le couvert sans recourir aux désherbants chimiques, tout en limitant le stress hydrique.

Limites(s)

  • La densité minimale des vignobles est fixée par le cahier des charges de l'appellation.
  • La baisse de productivité par hectare induite peut demander de faire des ajustements sur d'autres paramètres du système de production afin d'assurer sa viabilité. Dans certains cas (notamment des vignobles à faible valeur en €/kg), la réduction des charges compense la perte de rendement (Réduire la densité de plantation en augmentant l'espace inter-rang ; VINEAS).

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.
  • Le choix de la densité de plantation représentant un engagement sur le long terme et ne pouvant être mise en œuvre qu’à l’implantation de la parcelle, le délai de mise en place incluant une phase de réflexion peut s’avérer long. 
  • L’effet de cette technique est observable sur un temps long mais reste variable selon la densité retenue et les effets que l’on en attend.


Cette fiche est reliée à d'autres thématiques de la manière suivante :

contribue à
est complémentaire
est appliqué à
Production
Voir tous les liens
Pour contribuer à l'enrichissement de la fiche, vous devez créer un compte ou vous identifier.Cela vous permettra d'apporter votre contribution via l'espace d'échanges

Contributeurs

31/01/2024
Elsa Galiano - ACTA - Pantin (93500)
charge-mission - elsa.galiano@acta.asso.fr