Aboutie
Dernière modification : 24/07/2024
Voir les contributeurs

Proposer un enrichissement  

Productions concernées

• Ovin
• Caprin
• Porc
• Bovin
• Volaille

Levier correspondant

Adapter l alimentation et l abreuvement

Description de la technique

L'adaptation des horaires de repas ou du pâturage consiste à mettre en place certaines de ces solutions en fonction du système d'élevage :

• Distribution de la majorité de la ration aux heures les plus fraîches (tôt le matin et tard le soir).

Pour les volailles, en conditions de stress thermique et en l'absence d'équipements permettant la réduction de la température ambiante, la mise à jeun pendant les heures les plus chaudes peut permettre de limiter ce stress en dernier recours (pour la mise en oeuvre de cette solution, suivre les recommandations de ClimaBat dans les ressources ci-dessous).
Pour les ruminants, pratiquer le pâturage nocturne peut également favoriser l'ingestion des fourrages, notamment si la zone pâturée n'est pas ombragée.

• Fractionnement des distributions afin de proposer des quantités réduites à chaque prise alimentaire.

Pour les porcs, Un rationnement journalier peut aussi être recommandé, à raison de 85-90% de la ration journalière habituelle.

Ressources disponibles

• Bovins
• Porcs
• Volailles

Mécanisme(s) d'action

• Apporter l'alimentation aux horaires où la température est plus basse permet de limiter les risques de stress thermique (via une exposition directe et/ou via les pics de chaleur générés par la digestion lors des heures les plus chaudes de la journée) et de garder un niveau d'alimentation suffisant. 
• Scinder les distributions favorise l'ingestion des aliments. Des prises alimentaires réduites participent également à limiter les pics de chaleur générés par la digestion, et à éviter les phénomènes de tri. Pour les ruminants, le fait de scinder les distributions améliore également la conservation de la valeur des aliments. 

Condition(s) d'efficacité

Pour que les animaux puissent s'adapter au niveau rythme d'alimentation, il est important que la ration soit particulièrement appétante (cf. Utiliser des aliments appétants avec une valeur alimentaire adaptée).

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.