TECHNIQUE

Compenser les pertes électrolytiques de l'animal

Aboutie
Dernière modification : 24/07/2024
Voir les contributeurs

Productions concernées

  • Ovin
  • Caprin
  • Porc
  • Bovin
  • Volaille

Levier correspondant

Adapter l alimentation et l abreuvement

Crédit : INRAE

Description de la technique

Il peut être intéressant lors des couprs de chaleur d'ajouter à la ration des animaux des composés permettant de compenser les potentielles pertes électrolytiques.

  • Pour les volailles, l'ajout d'électrolytes dans la ration ou l'eau des volailles a montré un effet bénéfique sur leur température corporelle et le niveau d'hyperventillation. Le bicarbonate de sodium notamment, est un outil intéressant pour tamponner l'acidose métabolique provoquée par l'hyperhtermie.
  • Pour les porcs, il faut veiller à assurer l’équilibre électrolytique ainsi qu'une quantité suffisante d'électrolytes dans la ration en apportant des électrolytes positifs, d’autant plus quand la ration alimentaire est acidogène (par exemple les formules à basse teneur en protéines contenant peu de soja). 
  • Pour les ruminants, il est nécessaire d'apporter suffisamment de sel à l'animal. En ration sèche, il faut donc s'assure qu'il y ait suffisemment de pierres à sel à disposition. En ration humide, on peut ajouter du sel directement à l'auge.

Ressources disponibles

Mécanisme(s) d'action

Le stress thermique peut provoquer un déficit électrolytique chez l'animal pouvant avoir pour conséquence une augmentation de la déshydratation, un risque d'acidose, une baisse de l'ingestion, etc.

Limites(s)

Pour les volailles, l’apport de sels minéraux dans l’eau de boisson est à mettre en place avec précaution car l’utilisation de sels peut provoquer des diarrhées et donc entraîner une dégradation de la litière.

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.


Cette fiche est reliée à d'autres thématiques de la manière suivante :

contribue à
Fonction Service Stratégie
est appliqué à
Voir tous les liens
Pour contribuer à l'enrichissement de la fiche, vous devez créer un compte ou vous identifier.Cela vous permettra d'apporter votre contribution via l'espace d'échanges

Contributeurs

24/07/2024
30/01/2024
Elsa Galiano - ACTA - Pantin (93500)
charge-mission - elsa.galiano@acta.asso.fr