Aboutie
Dernière modification : 24/07/2024
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Productions concernées

• Ovin
• Caprin
• Porc
• Bovin
• Volaille

Levier correspondant

Adapter la conduite du cheptel

Description de la technique

Dans un contexte de renouvellement ou de diversification des cheptels sur une exploitation, il est possible de diversifier les ateliers d'élevage afin d'exploiter des complémentarités entre espèces et de répartir les risques climatiques sur plusieurs productions. 
Plusieurs combinaisons particulièrement complémentaires sont de plus en plus courantes, notamment dans les systèmes herbagers. Par exemple, le développement d'un atelier de petits ruminants sur des fermes d'élevage bovin permet de mieux valoriser les prairies (en pâturant plus tôt ou plus tard sans risquer de tasser les sols) (Prache et al., 2018).

Ressources disponibles

• Ruminants

Mécanisme(s) d'action

Elever des espèces animales complémentaires fait partie d'une stratégie de répartition des risques, qui permet également d'ouvrir le système à des opportunités de valorisation de ressources complémentaires sur l'exploitation (parcours, sous-bois, etc.). La mise en place de lots avec des caractéristiques et besoins différents permet aussi de gagner en souplesse pour une meilleure adaptation tactique à une ressource alimentaire variable.

Une étude réalisée dans le Massif Central (Dumont et al., 2020) a ainsi conclu : "Ainsi malgré des bénéfices d’amplitude variable selon les systèmes, la diversification des systèmes d’élevage herbivores peut accroître leur efficience et offre des clés d’adaptation face à la variabilité du contexte de production, sans nécessairement générer plus de travail." 

Condition(s) d'efficacité

• Il est nécessaire de maîtriser les caractéristiques zootechniques de chaque espèce, ce qui peut nécessiter un temps de formation oui d'accompagnement.
• La mise en place de tels systèmes requiert également des compétences de planification et organisation exigeantes, notamment pour maîtriser plusieurs circuits de pâturage en même temps.

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.