TECHNIQUE

Faire du croisement entre races complémentaires (ruminants)

Aboutie
Dernière modification : 24/07/2024
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Productions concernées

  • Ovin
  • Caprin
  • Bovin

Levier correspondant

Adapter la conduite du cheptel

Crédit : INRAE

Description de la technique

Réaliser des accouplements entre reproducteurs de races différentes mais complémentaires peut permettre d'améliorer efficacement la capacité d'adaptation du troupeau.
En effet, les croisements combinent les aptitudes de différentes races : par exemple, la productivité des grandes races et la robustesse des races locales ou tropicales. 

 

Ressources disponibles

Mécanisme(s) d'action

Effectuer des croisements permet d'exploiter les spécificités ou complémentarités génétiques entre races en bénéficiant de l'effet d'hétérosis (c'est-à-dire l'effet par lequel les animaux croisés ont des performances supérieures à la moyenne de leurs deux races parentales).
L'objectif est également de renforcer la résilience du système par le maintien d'une diversité génétique au sein du troupeau.

Limites(s)

  • A l'heure actuelle, il n'existe pas d'index génétique pour les animaux croisés (outils qui pourraient aider au choix des reproducteurs) mais des travaux sont en cours.
  • Les croisements entre races n'ont pas d'effet sur les caprins.
  • Les croisement entre races ne sont pas possibles dans certaines filières SiQO dont le cahier des charges fixe la race (certaines en bovin lait, toutes en ovin lait).

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.
  • Le délai de mise en place de cette technique comprend le temps de réflexion concernant le choix de la race et l’adaptation des paramètres zootechniques et potentiellement agronomiques du système de production.
  • Le coût est modéré car il comprend l’achat de reproducteurs d’autres races, et les coûts de transition du système.
  • L’effet de cette technique sur la résilience du système de production face aux aléas climatique peut s’observer dès la 1ère génération d’animaux croisés (entre 1 et 2 ans selon l’espèce de ruminant).


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Contributeurs

24/07/2024
30/01/2024
Elsa Galiano - ACTA - Pantin (93500)
charge-mission - elsa.galiano@acta.asso.fr