ÉNONCÉ

- Avant plantation -

• Action systématique : Privilégier une variété remontante pas trop végétative, avec des hampes longues, des fruits bien séparés du feuillage
  Eviter les fruites d’eau dans le réseau d’irrigation ou de drainage, pas de zones humides dans la serre.
  Planter les remontantes de préférence dans les abris les plus éloignés des haies, zones humides,…

- Pendant la culture –

• Observation : Dès le premier adulte observé dans la culture ou la première larve observée dans les fruits, alors installer des pièges attractifs dans la culture et renouveler le liquide attractif toutes les semaines.
  Idéalement, attendre que le risque thrips soit passé (= à partir de septembre) pour coupler les pièges à un insecticide de synthèse à base de spinetoram ou de spinosad (car fort impact sur les auxiliaires).
• Observation : Si au bout de 10 jours, les dégâts se maintiennent, qu’il n’y pas de coup de chaleur prévu, et que l’on veut prolonger la récolte, alors renouveler l’application.
  Au-delà de 2 applications, évitez d’intervenir et préférer arrêter la récolte.

- En période de récolte -

• Action systématique : Resserrer les cueillettes : 2 à 3/semaine pour éviter la surmaturité de certains fruits.
  Eviter d’oublier des fruits matures, bien vérifier le centre des bacs ou sacs,
  Récolter à part tous les fruits abîmés, pourris, ou suspects, et les détruire de manière à éviter toute émergence d’adultes (fûts étanches, sacs poubelle fermés, trous en terre…)

- Entre 2 vagues de production des remontantes –

• Action systématique : bien nettoyer les plants, tailler les vieilles feuilles et hampes, enlever les stolons.

Explications :

• Période critique du bioagresseur : de mai à septembre.
• Le piégeage de masse présente une efficacité relative et assez peu efficace en préventif.
• Ce créneau de production est principalement destiné à la vente pour la période touristique, ce qui peut pousser le producteur à traiter d’avantage si les attaques se présentent relativement tôt dans la saison de récolte (juin par exemple).

En cas de retrait d'une ou plusieurs substances actives mentionnées dans l'énoncé, empêchant ou limitant la mise en oeuvre correcte de la règle de décision, consultez d'autres règles pour le couple culture/bioagresseur concerné ou recourir à des substances actives équivalentes.
Merci de faire remonter les cas de retrait de substances actives à l'équipe GECO (geco@acta.asso.fr).