Gestion de la pourriture grise (Botrytis sp.) et de la sclérotiniose (Sclérotinia sp.) sur haricot - Fiche 2
- Plein champ
- Créneau de production :
Tous créneaux de production
Attentes
- Pas de perte de rendement (zones non récoltées dans le champ ou avancement de récolte) ou de qualité (pas de gousse atteinte)
- Pas de formation de nouveaux sclérotes
- Respect du cahier des charges (choix des substances actives)
Levier(s) mobilisé(s)
- Limitation de l'inoculum
- Eléments de pilotage
- Usage optimisé de PPP hors biocontrôle
- Produits liste biocontrôle - PNPP - Biostimulant
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ÉNONCÉ
- Avant semis -
- Mesure prophylactique : Gérer le risque dans la rotation (limitation des espèces à risque).
- Mesure prophylactique : Éviter les parcelles qui ont du mal à se ressuyer (pour éviter une humidité prolongée à la surface du sol).
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Action systématique : Se référer à l'OAD Hasclérix.
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Si parcelle à risque élevé (= contaminée au cours des 10 dernières années), alors réaliser 1 traitement de biocontrôle à base de Coniothyrium minitans par an pendant plusieurs années (après labour, si labour prévu). Éviter l’implantation de haricots et d’espèces d’intercultures à risque.
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Si parcelle à risque moyen (= présence de cultures sensibles dans la rotation sans attaques observées), alors réaliser 1 traitement biocontrôle à base de Coniothyrium minitans avant la culture. Dans les 3 ans avant l’implantation du haricot : appliquer un traitement de biocontrôle à base de Coniothyrium minitans à chaque remplacement de culture pour diminuer le nombre de sclérotes dans le sol.
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Si parcelle à risque faible : Si possible, appliquer un traitement à base de C. minitans au minimum 1 mois avant l'implantation de haricot.
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- Au semis -
- Action systématique : Constituer des inter-rangs de 45 à 50 cm.
- Pendant la culture -
- Action systématique : Eviter les excès de fertilisation azotée organique.
- Action systématique : Eviter les excès d’eau (dus à l’irrigation), en particulier avant la floraison : début de cycle.
- Du stade bouton vert à bouton blanc (avant premières chutes des pétales) -
- Observation : Vérifier la date des premières fleurs donnée par l’OAD AVIZIO (anciennement Scanbean).
- Action systématique : dès l’apparition des premières fleurs, espacer les tours d’eau pour laisser ressuyer le sol et appliquer un fongicide à base de soit Trifloxystrobine + fluopyram ou cyprodinil + fludioxnil ou fludioxonil seul ou boscalide + pyraclostrobine (choisir les matières actives selon le cahier des charges).
- Début floraison à 10 jours avant la récolte -
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Action systématique : Après le premier traitement :
- Cas 1 : Suivre les préconisations de l'OAD Avizio (anciennement Scanbean).
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Cas 2 : de 7 à 10 jours après le premier traitement et jusqu'à 10 jours avant la récolte.
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Si présence de symptômes, alors, appliquer un deuxième traitement en alternant les substances actives par rapport au premier traitement et en prenant en compte le DAR ainsi que le cahier des charges.
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Si absence de symptôme mais conditions favorables au développement de sclérotinia : humectation importante (non-dessèchement pendant 48h) + températures douces (dès 17-18 °C) + végétation importante (inter-rang recouvert ou verse), alors, appliquer un deuxième traitement en alternant les substances actives par rapport au premier traitement, en prenant en compte le DAR ainsi que le cahier des charges.
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Si végétation maîtrisée (inter-rang non recouvert et absence de verse) + absence d’humectation (temps sec pendant plusieurs jours), alors, pas de traitement.
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- A partir de quelques jours avant la récolte -
- Observation : Si apparition d’un foyer avec dessèchements importants, alors anticiper la récolte.
- Après la récolte -
- Observation : Si la culture est contaminée par le sclérotinia, alors réaliser 1 traitement biocontrôle à base de Coniothyrium minitans sur les résidus de récolte (avant le déchaumage) en l’incorporant superficiellement sur 10 à 15 cm.
Explications :
- Une bonne gestion de sclérotinia permet également une bonne maitrise de botrytis.
- L'OAD Avizio prend en compte l’historique parcellaire, les conditions météorologiques et la densité de végétation (hauteur plants et couverture du rang) afin de déterminer le seuil d’intervention. Il varie donc entre un risque parcellaire fort et moyen à faible.
- Plus l’inter-rang est faible, plus la possibilité de recouvrement est élevée et donc les risques de contamination deviennent élevés.
- Le risque botrytis est déterminé en cas de semis tardif avec des températures fraiches pendant la maturation des gousses, une humidité persistante, une nébulosité persistante et une faible aération du couvert.
- Méthodes alternatives - UNILET, 2009 : Les mesures prophylactiques pouvant être appliquées sont présentées de manière exhaustive dans ce document.
En cas de retrait d'une ou plusieurs substances actives mentionnées dans l'énoncé, empêchant ou limitant la mise en oeuvre correcte de la règle de décision, consultez d'autres règles pour le couple culture/bioagresseur concerné ou recourir à des substances actives équivalentes.
Merci de faire remonter les cas de retrait de substances actives à l'équipe GECO (geco@acta.asso.fr).
SOURCE(S) ET/OU MISE EN ŒUVRE
- Expertise technique collectée lors d’un premier atelier d’écriture collective avec : Kouassi Anne-Sophie et Hascoët Camille (UNILET
[collectée le 03/02/2021 dans le cadre du projet DECIlég] - Expertise technique collectée lors d’un second atelier d’écriture collective avec : Eric Kerloc'h, Pierre Le Floch (UNILET); Samuel Graillat (Chambre Agriculture 45); Floriane Bouard, Céline Bruzeau (Chambre Agriculture Bretagne), Hectore Sauvage (GreenYard Frozen); Adeline Kergozien (Eureden)
[collectée le 13/10/2022 dans le cadre du projet DECIlég]
POUR EN SAVOIR PLUS
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