RÈGLE DE DÉCISION
Voir les résultats sur Ecophytopic.fr Gestion des pucerons sur fraise - Fiche 8
Domaine d'utilisation
- Pleine terre sous abris froids
- Compatible en agriculture biologique
- Créneau de production : Précoce et tray plant - Pl. : déc. à janv. (voire fin nov. début déc.) / R. : mars à juin
Attentes
- Pas de pucerons ni de miellat, ni d’auxiliaires sur les fruits à récolte
- Tolérance sur les plants tout au long de la culture, maintien des populations à des niveaux faiblesLevier(s) mobilisé(s)
- Lâcher d'auxiliaires (macro-organismes)
- Produits liste biocontrôle - PNPP - Biostimulant
- Usage optimisé de PPP hors biocontrôle
- Limitation de l'inoculum
:

ÉNONCÉ
- Avant culture -
- Action systématique : Vigilance sur le plan de fumure.
- 4 à 6 semaines après la plantation / A l’ouverture des cœurs -
- Action systématique : Surveiller les plants à un rythme hebdomadaire.
- Action systématique : Nettoyer les plants si besoin (vieilles feuilles, ...).
- Cœurs ouverts et avant élongation des inflorescences (BBCH 56) -
- Action systématique : Réaliser un traitement à base d'azadirachtine.
- Après l’élongation des inflorescences (BBCH 56) et jusqu’à récolte -
- Observation : Si présence de foyers (= 1 puceron aptère ou ailé avec descendance) dispersés, alors faire des lâchers de larves de chrysopes. Considérer double quantité larves par rapport à la population initiale de pucerons. Lâchers en plusieurs dates toutes les semaines sur 2 à 3 semaines.
- Observation : En parallèle, continuer la surveillance des populations de pucerons. Si les pucerons évoluent avec : :
- Une augmentation du nombre de foyers, alors augmenter la dose de lâchers de larves de chrysopes (10 ind/m²).
- Un maintient ou une augmentation du nombre de pucerons par foyer alors intervenir avec un produit de biocontrôle à base d’acides gras. Et renouveler le lâcher après le traitement.
- Sinon, pas d’intervention et maintenir la surveillance.
- 2ème jet -
Pas d'intervention.
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Explications :
- Importance de considérer l’état azoté de la culture, qui pourrait favoriser le développement des pucerons.
SOURCE(S) ET/OU MISE EN ŒUVRE
- Expertise conseiller collectée lors d’un atelier d’écriture collective avec : Sara Ferrera (Chambre Agriculture 84) ; Laurent Camoin (Chambre Agriculture 13) ; Lucile Bertillot (Chambre Agriculture 41) ; Annie Geny (Chambre Agriculture 41) ; Philippe Caillol (Chambre Agriculture 30) ; Nathalie Deschamp (Chambre Agriculture 24) ; Lilian Boullard (Planète Légumes) ; Fanny Thiery (Invenio) et Justine Garnodier (CTIFL)
[collectée le 29/01/21 dans le cadre du projet DECIlég]
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Contributeurs
29/06/2022