Aboutie
Dernière modification : 31/01/2024
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Productions concernées

• Cultures pérennes
• Horticulture - Plante à parfum aromatique et médicinales
• Arboriculture et petits fruits
• Vigne

Levier correspondant

Optimiser la conduite des cultures pérennes

Description de la technique

Améliorer la qualité de l'implantation peut passer premièrement par une bonne préparation du sol avant plantation (une jachère de 6 ans est idéale avant retour sur parcelle) :

• Préparer le sol en semant des engrais verts et/ou des plantes décompactantes avec racines pivotantes.
• Possibilité de décompacter le sol (par exemple via un sous-solage).

Certaines pratiques de préparation des plants peuvent également améliorer l'implantation en favorisant le bon développement des racines :

• Choisir le bon type de plants (âge, greffé ou non, racines nues ou mini mottes). Des itinéraires d'implantation de fruitiers en semis direct qui existaient traditionnellement dans certains vergers non-irrigués du Sud-Est sont actuellement remis à l'étude.
• Pour une plantation à la main, disposer les racines longues "en étoile" (surtout en viticulture). Pour une plantation mécanisée en viticulture, la longueur optimale des racines est estimée à 4-5cm.
• Praliner les racines (tremper les racines dans un mélange de bouse et d'argile avant la plantation).

Ressources disponibles

• Arboriculture et petits fruits
• Viticulture

Mécanisme(s) d'action

Le but est de favoriser un enracinement profond et d'établir un système racinaire plus ramifié (d'où la disposition en étoile par exemple pour avoir une développement plus homogène).
Le pralinage permet un meilleur contact entre le sol et les racines et un environnement favorable au développement racinaire (humidité, présence de certains microorganismes symbiotiques, etc)

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.