Lorsqu’on souhaite profiter des intérêts du pâturage des inter rangs ou des couverts sans pour autant devenir éleveur, une solution existe : le partenariat avec un éleveur en recherche de ressources fourragères pour son troupeau. Cette pratique est essentiellement documentée avec des ovins et se pratique historiquement dans le Sud de la France, dans les productions arboricoles ou viticoles.
Pour un partenariat qui fonctionne, la proximité géographique est un atout : se tourner vers ses voisins agriculteurs ou éleveurs peut être l’option la plus simple. A défaut, plusieurs plateformes, parfois locales et plus ou moins actives, proposent de mettre en relation des éleveurs et des cultivateurs. Au niveau national, on peut citer le site Echange céréaliers-éleveurs, ou les sites de petites annonces type Agribiolien.
Ces deux posters, issus du projet Brebis Link, synthétisent les clefs d’un partenariat fluide, équitable et qui fonctionne dans la durée.
La question de la contractualisation est souvent posée. SI le recours à l’écrit n’évite pas les conflits, la rédaction d’un contrat permet de formaliser les attentes et obligations de chacun. Il n’existe pas de cadre juridique idéal pour le pâturage dans les couverts ou les inter rang d’un autre agriculteur, mais différentes possibilités existent. Le guide Possibilités de partenariats pour du pâturage de couverts végétaux dans des cultures annuelles ou pérennes créé dans le cadre du projet InterAgit+ dresse un panorama du sujet. Il rassemble les différents contrats qui peuvent être conclus sans risque, ceux qu’il vaut mieux éviter, et ceux qu’il ne faut surtout pas utiliser.
D’autres ressources traitent de la question des contrats et peuvent apporter des éléments complémentaires :
- Guide du partenariat en pâturage ovin : un équilibre gagnant/gagnant autour du pâturage ovin en vergers, vignes, céréales, etc.
- Des contrats de partenariat sans risque juridique
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