Aboutie
Dernière modification : 31/01/2024
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Productions concernées

• Cultures pérennes
• Arboriculture et petits fruits
• Vigne

Levier correspondant

Optimiser la conduite des cultures pérennes

Description de la technique

L'orientation des rangs joue sur l'interception du rayonnement solaire par la culture, et peut aider à faire face aux températures extrêmes.
Une orientation NE-SO peut être la plus adaptée pour remplir cet objectif sans pénaliser le rendement (face ombragée au Nord).

Ressources disponibles

• Viticulture

Mécanisme(s) d'action

La réduction du rayonnement sur la culture limite les risques de stress thermique et la transpiration (liés aux besoins en eau).

En vigne, une orientation Est-Ouest permet de réduire en moyenne 10 à 15% de rayonnement intercepté (par rapport au Nord-Sud) (Pieri et Gaudillère, 2003).

Condition(s) d'efficacité

• La stratégie d'ajustement des besoins en eau par la conduite s’appuie sur la modulation de l’interception du rayonnement solaire et sur une maximisation de l’efficience de transpiration assurée par une exposition maximale du feuillage (orientation des rangs, densité, et mode de conduite en gobelet). Cette stratégie peut donc nécessiter de limiter la production en maintenant un rapport « feuille/fruit » apte à assurer la maturation et la reconstitution des réserves, au regarde de la diminution attendue du potentiel photosynthétique (Impact des travaux en vert: raisonner l’adaptation des systèmes de conduite et des pratiques en vert en situation sèche ; 2014 ; Lebon E.).
• L'orientation des rangs doit aussi être pensée en fonction de la pente.

Limites(s)

• La modification du sens d’implantation peut modifier la dynamique de circulation de l’air au sein de la parcelle et ainsi augmenter les risques de gel dans les parcelles qui y sont sujettes (stagnation de masses d’air froides en bas de parcelle par exemple). Une analyse préalable est nécessaire pour jauger ce risque.
• Une plantation en Est-Ouest induit un manque de lumière sur la face exposée Nord. La réduction de l'activité photosynthétique peut réduire le potentiel de production de la parcelle. Ce choix de conduite est donc à raisonner en fonction des autres leviers d'adaptation possibles.
• Ce choix n'est pas adapté aux secteurs géographiques marqués par des vents majeurs de secteur Nord (cas du Mistral) ou Sud.

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.