TECHNIQUE

Améliorer l'isolation des bâtiments

Aboutie
Dernière modification : 24/07/2024
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Productions concernées

  • Ovin
  • Caprin
  • Porc
  • Bovin
  • Volaille

Levier correspondant

Protéger les animaux de la chaleur en bâtiments

Crédit : INRAE

Description de la technique

Utiliser des matériaux peu émissifs voire isolants limite l'échauffement du bâtiments.

En élevage ruminant, l'isolation peut concerner le bardage et la toiture. Les besoins d'isolation seront cependant réduits si l'on oriente la conception/rénovation d'un bâtiment vers un fonctionnement en "parasol" (toiture haute et larges ouvertures).

En aviculture, l'isolation concerne l'ensemble du bâtiment :

  • L'isolation thermique des murs peut être réalisée avec de la laine de verre, la laine de roche, ou des panneaux isolants pour les murs du bâtiment.
  • L'isolation thermique du toit peut être réalisée des matériaux comme des panneaux sandwichs isolants.
  • L'isolation du sol doit être à la fois thermique et étanche pour prévenir les problèmes d'humidité.

En particulier pour les matériaux comme le bac acier et les fibres ciment, il est possible de les recouvrir d’une couche isolante, ce qui diminue du même coup les risques de condensation.

Ressources disponibles

Mécanisme(s) d'action

Limiter les échanges thermiques avec l'extérieur permet de protéger les animaux du stress thermique.

Condition(s) d'efficacité

L'isolation doit être réalisée de façon à éviter les ponts thermiques.

En aviculture, le choix des matériaux des bâtiments est crucial pour assurer la durabilité, la sécurité, le confort thermique et la facilité d'entretien. Les matériaux à privilégier sont les suivants :

  • Isolation thermique : 

La laine de verre offre une bonne isolation thermique et est relativement abordable.
La laine de roche est similaire à la laine de verre, elle résiste bien à la chaleur et à l'humidité.
Les panneaux isolants en mousse rigide peuvent être utilisés pour les murs et le toit.

  • Revêtements extérieurs :

Les tôles métalliques sont légères, durables et résistantes à la corrosion, elles sont souvent utilisées pour les parois extérieures.
Les panneaux composites offrent une isolation supplémentaire et peuvent avoir des propriétés résistantes à l'humidité.

  • Structure du bâtiment :

L'acier galvanisé est utilisé pour les structures métalliques, il est résistant à la corrosion.
Le béton préfabriqué peut être utilisé pour les fondations et les planchers, il offre une grande résistance.

  • Toiture :

Les tôles ondulées en métal sont légères, durables et résistantes aux intempéries.
Les membranes bitumineuses sont étanches et souvent utilisées pour les toits plats.

Toutes les revêtements doivent être obligatoirement lavables afin de faciliter le nettoyage et la désinfection régulière.

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.

Important : la caractérisation de cette technique porte sur le cas de figure « rénovation d’un bâtiment existant » et non pas sur la conception de nouveaux bâtiments.

L'effet sur l'atténuation de cette technique peut devenir positif si l’ensemble du bâtiment est mieux isolé, car cela contribue à l’efficience de la production et permet ainsi d’éviter la consommation d’énergie qui aurait pu être nécessaire pour limiter la surchauffe des bâtiments. Particulièrement pour les productions monogastriques, cela peut significativement améliorer le bilan carbone de l’exploitation.


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Contributeurs

24/07/2024
30/01/2024
Elsa Galiano - ACTA - Pantin (93500)
charge-mission - elsa.galiano@acta.asso.fr