Aboutie
Dernière modification : 24/07/2024
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Productions concernées

• Ovin
• Caprin
• Porc
• Bovin
• Volaille

Levier correspondant

Adapter l alimentation et l abreuvement

Description de la technique

Au bâtiment, s'assurer de la fraîcheur, de la qualité, de la quantité, du débit, de la taille, de la proximité et de la localisation des points d'abreuvements pour assurer à tous les animaux un bon accès à l'eau. 

En extérieur, les mêmes vérifications doivent être réalisées qu'en bâtiment, en portant une attention particulière aux zones d'ombre : si l'ombre est restreinte et que le point d’eau est à l’ombre, les individus dominants vont s’y installer, ce qui entraînera des difficultés d’accès pour les autres.

Pour les bovins, la réserve d’eau et/ou le débit sont insuffisants quand on entend des bruits de succion. Si des vaches attendent avant de boire, c’est que le nombre, la longueur ou l’espace autour des abreuvoirs sont insuffisants. Il est à noter également que pour les bovins, l'ajout d'eau à la ration réduit les phénomènes de tri tout en contribuant à l'hydratation de l'animal.

Ressources disponibles

• Générale
• Bovins
• Porcs
• Ruminants
• Volailles

Mécanisme(s) d'action

Le besoin en eau augmente fortement en période de fortes chaleurs car l'eau est indispensable aux animaux pour supporter la chaleur. 

Condition(s) d'efficacité

Au pâturage, il est important d'assurer une distance réduite entre l'abreuvoir et la zone de pâturage des animaux, ce qui leur permettra de venir s'abreuver fréquemment. Notamment pour les bovins et ovins qui sont plus grégaires, si les abreuvoirs sont trop éloignés les animaux viendront boire moins souvent, et en grands groupes (ce qui posera d'autant plus de problème si l'abreuvoir est trop petit pour que tous les animaux y accèdent en même temps, ou qu'il n'y a pas assez d'eau pour tous). Par exemple, la distance idéale préconisée pour les bovins est de l'ordre de 200 à 400m.

Limites(s)

Au pâturage, il est important d'anticiper l'organisation logistique à mettre en place, et le temps de travail ainsi que la main d'œuvre nécessaire pour remplir et parfois déplacer les abreuvoirs. De potentiels investissements financiers seront également à prévoir pour l'achat de nouveaux abreuvoirs.

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.