Eleveurs laitiers en GAEC, Philippe et François Cornuau ont diversifié leur rotation en valorisant les couverts végétaux et en introduisant le sorgho fourrager. Ils ont ainsi renforcé l’autonomie alimentaire de l’exploitation et diminué la consommation de produits phytosanitaires. 

Leviers mobilisés

• Cultiver des meteils permet d'augmenter l'autonomie fourragère, de diminuer la pression en adventices grâce à l'action étouffante du mélange, et de faire des économies d'azote grâce à la présence de légumineuses dans le mélange (pois + fourrager + vesce + féverole).
•  Cultiver du sorgho fourrager permet  d'augmenter l'autonomie fourragère et de diminuer la pression en adventices grâce à  l'action étouffante de cette culture. Le sorgho permet également de faire des économies d'azote car c'est une culture peu éxigente en azote.

Principaux résultats et enseignements

• Pour répondre au besoin de fourrage lié à l’augmentation de la taille du troupeau, l’introduction du méteil et du sorgho fourrager ont permis de consolider le système fourrager tant en volume de production qu’en terme de qualité (santé des animaux).
• Cette évolution répond également à l’obligation de couverture des sols en hiver assurée par le méteil.
• Ces deux cultures présentent des avantages par l’économie réalisée sur les intrants hormis le poste semences du méteil.
• Le sorgho est beaucoup moins exigeant en azote et permet une bonne valorisation des effluents organiques.
• En revanche, cette succession méteil - sorgho fourrager entraine une charge de travail plus forte au printemps : chantiers de récolte d’ensilage et semis des cultures.
• Toutefois, le sorgho, avec des dates de semis plus tardives (nécessité d’un sol chaud, à partir de mi-mai), permet d’étaler les semis des cultures de printemps.

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