Semis direct dans une exploitation en polyculture élevage
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Témoignage de M. Thomas MULLER, agriculteur à Tavaux (39)
M. Muller souhaite développer un système le plus durable et le plus autonome possible, en dégageant un revenu correct et stable. Il est président du GVA Chemin-Dole et membre du GIEE TESTER.
Présentation de l’exploitation SCEA de la Colombière :
- SAU : 223 ha
- Productions végétales : blé tendre d’hiver, soja, maïs grain, colza d’hiver, orge d’hiver, prairie temporaire > 5ans
- 100% de la SAU en semis direct depuis 2012
- Production animales : 150 brebis
Suite au passage en 100% semis direct (SD), M. Muller a modifié ses pratiques :
- Investissement dans un matériel adapté : semoir de semis direct à doubles disques avec disques ouvreurs, tracteur moins puissant mais plus « high-tech »
- Décalage des dates de semis par rapport au « semis en labour » : 15 jours plus tôt pour les semis d’automne, 15 jours à 3 semaines plus tard pour les semis de printemps
- Semis moins profond
- Changement des critères de choix des variétés
- Changement de la gestion des apports d’azote : au départ, il ne faut pas hésiter à « nourrir » son sol pour l’activer (ex : pois en interculture)
- Modification des rotations pour optimiser la gestion des adventices
- …
Intérêts technico-économiques du semis direct : baisse des charges fixes et opérationnelles (charges de mécanisation en particulier), baisse de la consommation de fuel, amélioration de la vie du sol (biomasse microbienne, teneur en matière organique…), baisse des IFT (Indices de Fréquence de Traitement) hors herbicide...
Intérêts environnementaux : économie de fuel, diminution des doses d’engrais (P,K), protection de la vie du sol...
M. Muller présente dans cette fiche témoignage les clés de réussite, les points de vigilance et les appuis qu'il a mobilisé pour mettre en oeuvre le semis direct dans son exploitation.
Contributeurs
charge-mission - lea.nisolle@bfc.chambagri.fr