Implanter des cultures intermédiaires restituées
Productions concernées
- Cultures annuelles et pluriannuelles
- Céréales à paille
- Grandes cultures légumineuses
- Grandes cultures
- Cultures fourragères
- Cultures légumières
Levier correspondant
Assurer une couverture régulière du sol
Crédit : INRAE
Description de la technique
Les cultures intermédiaires sont semées en interculture entre deux cultures principales, leur biomasse est vouée à être restituée au sol. On parle aussi de Cultures Intermédiaires à Multiples Service (CIMS) pour mettre en avant l'éventail de services qui sont rendus par ces couverts : protection de la structure et de la fertilité du sol, refuge pour la biodiversité associée, etc. On utilise certains termes mettant en avant les services apportés par les couverts : les Cultures Intermédiaires Piège A Nitrate (CIPAN), les engrais verts (fertilité du sol), etc.
Ressources disponibles
Résultats d'essais
Outils techniques
Fiches et guides techniques
Chambre d'agriculture Poitou-Charentes
Chambre d'agriculture Hautes-Pyrénées
Chambre d'agriculture Seine-Maritime
Résultats d'essais
2022, CTIFL
Exemples de mise en oeuvre
Les agriculteurs Bio de PACA
Les agriculteurs Bio de PACA
Fiches et guides techniques
Exemples de mise en oeuvre
2019, LIFEAgriAdapt
2023, Chambre d'agriculture Grand-Est
Résultats d'essais
Exemples de mise en oeuvre
2023, Chambre d'agriculture Grand-Est
Outils techniques
Fiches et guides techniques
Mécanisme(s) d'action
- Les couverts réduisent le ruissellement et améliorent l'infiltration de l'eau dans le sol (Bodner et al., 2015).
- Les résidus enfouis enrichissent le sol en matière organique, ce qui permet de profiter des bénéfices associés (amélioration de l'infiltration, de l'exploration racinaire et, dans une moindre mesure, de la rétention d'eau).
- Les résidus laissés en mulch sur le sol permettent de réduire l’évaporation.
Condition(s) d'efficacité
- Date de semis du couvert : Face aux aléas climatiques, il est d'autant plus important d'attendre les bonnes conditions de semis afin de maximiser les chances de développement de la biomasse. Le choix de l'espèce semée en couvert se fera donc surtout en fonction de cette fenêtre météo et des dates de semis possibles.
- Date de destruction du couvert : Le couvert peut participer à l'assèchement du sol en fin d’été et début d’automne quand il est vivant. En plein hiver, il y a très peu d’ETP donc le couvert a moins d’impact. En étant détruit en entrée voire sortie d’hiver, il y a suffisamment de pluie hivernale pour recharger le sol en hiver et annuler cet effet. Si le couvert est détruit en avril, on pourra rarement compenser l’excès de transpiration printanière. Dans les régions où la demande évaporative est plus forte et où les précipitations sont principalement hivernales (climat méditerranéen), il est donc préférable de détruire le couvert tôt en saison et de laisser un mulch sur place pour protéger le sol de l'érosion avant le développement de la culture suivante.
Limites(s)
Le coût d'implantation de ces couverts peut freiner leur mise en place.
Evaluation de la technique
Délai de mise en place | Coût |
Délai d'effet | Effet sur l'atténuation |
Le délai de mise en place comprend principalement le temps de réflexion nécessaire au choix du couvert et à son intégration dans la rotation.
Technique(s) associée(s)
Réduire ou arrêter le travail du sol Implanter des cultures intermédiaires exportéesCette fiche est reliée à d'autres thématiques de la manière suivante :