Aboutie
Dernière modification : 30/01/2024
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Productions concernées

• Cultures pérennes
• Grandes cultures
• Horticulture - Plante à parfum aromatique et médicinales
• Maïs grain
• Maïs ensilage
• Cultures légumières
• Arboriculture et petits fruits
• Vigne

Levier correspondant

Assurer une couverture régulière du sol

Description de la technique

Le paillage peut consister en l'apport de matériaux exogènes organiques pour couvrir le sol.
En pleine terre, on utilise des paillages fluides : pailles de blé ou de miscanthus, BRF, écorces ou copeaux de bois, etc.
En hors sol, il est envisagé d'utiliser des paillages fluides (des paillettes de chanvre, de lin, fibres de bois, coques de cacao, cosses de sarrasin) ou déshydratés (granulés de paille, écorces criblées, etc.).

Ressources disponibles

• Générale
• Arboriculture et petits fruits
• Cultures légumières
• Grandes cultures
• Horticulture et PPAM
• Viticulture

Mécanisme(s) d'action

• Le paillage réduit le ruissellement et améliore l'infiltration de l'eau dans le sol.
• Le paillage réduit l’évaporation de l'eau du sol.
• Un paillage organique va également représenter un apport de matière organique intéressant pour améliorer les propriétés du sol.

Condition(s) d'efficacité

Pour observer les effets de réduction de l'évaporation, une couverture minimale de la surface du sol est nécessaire (selon les études, ce minimum est compris entre 50% et 80% de la surface). La réduction des pertes par ruissellement est important, même avec une couverture de sol plus faible (on note des effets dès 30% de couverture du sol) (Bodner et al., 2015). Ces résultats peuvent dépendre des matériaux utilisés.

Limites(s)

• Le paillage organique présente un risque de développement de bioagresseurs. Il existe notamment un risque accru de prolifération de campagnols en verger.
• La mise en place et l'entretien du paillage peut nécessiter des équipements spécifiques.

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .	Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.