TECHNIQUE

Pratiquer une irrigation de résilience

Aboutie
Dernière modification : 30/01/2024
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Productions concernées

  • Cultures annuelles et pluriannuelles
  • Céréales à paille
  • Grandes cultures légumineuses
  • Grandes cultures
  • Cultures fourragères
  • Cultures légumières
  • Vigne

Levier correspondant

Piloter la ressource en eau

Crédit : INRAE

Description de la technique

L'irrigation de résilience consiste à irriguer des cultures n'ayant pas été identifiées dans la stratégie d'irrigation (généralement des cultures pluviales) mais qui sont susceptibles de bénéficier de quantités d'eau non mobilisées à des stades de croissance sensibles à la sécheresse. L'objectif est avant tout de stabiliser les rendements. On parle également d'irrigation opportuniste ou d'appoint, ou encore d'irrigation starter lorsqu'elle a lieu au démarrage de la culture, ce qui est souvent le cas pour l'implantation des couverts par exemple. 
L'irrigation d'appoint est également utilisée en viticulture (Lebon et Garcia de Cortazar-Atauri, 2014).

 

Ressources disponibles

Mécanisme(s) d'action

L'irrigation aux stades clés de la culture est une solution de sécurisation du rendement.

 

Condition(s) d'efficacité

Il n'existe pas vraiment de référence pour doser au mieux les apports en irrigation de résilience, un accompagnement technique peut donc être décisif sur la réussite de la campagne.

 

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.


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Contributeurs

30/01/2024
Elsa Galiano - ACTA - Pantin (93500)
charge-mission - elsa.galiano@acta.asso.fr