TECHNIQUE

Stocker les eaux de surface et souterraines

Aboutie
Dernière modification : 30/01/2024
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Productions concernées

  • Cultures annuelles et pluriannuelles
  • Cultures pérennes
  • Céréales à paille
  • Grandes cultures légumineuses
  • Grandes cultures
  • Horticulture - Plante à parfum aromatique et médicinales
  • Cultures fourragères
  • Cultures légumières
  • Arboriculture et petits fruits

Levier correspondant

Piloter la ressource en eau

Crédit : INRAE

Description de la technique

Prélever et stocker l'eau de surface et souterraine durant les périodes excédentaires peut permettre d’utiliser cette eau en période déficitaire. Différentes formes de stockage existent selon la finalité recherchée et le mode d'alimentation (retenues, retenues collinaires, retenues de substitution, etc.).

La réglementation concernant la création de nouvelles infrastructures de stockage évolue beaucoup. Les sites des Agences de l'eau, les DDT et ASA locales sont les plus à même d'informer sur les démarches techniques et réglementaires à réaliser.

Il est possible également d'aménager de petites structures de stockage d'eau spécifiques pour l'abreuvement des animaux en pâturage.

Ressources disponibles

Fiches et guides techniques

Mécanisme(s) d'action

Stocker l'eau en période d'excédent permet de l'utiliser en période de sécheresse et ainsi de réduire la pression de prélèvements sur des milieux déjà déficitaires.

Limites(s)

Il existe plusieurs limites dans le cas d'une utilisation pour l'abreuvement : 

  • Adéquation de la capacité de stockage et des besoins des animaux sur la période d'étiage des années les plus sèches (au moins 9 années/10) ;
  • Difficulté de la maîtrise sanitaire ;
  • Stagnation prolongée si stockage en vue d'un usage estival.

Evaluation de la technique

Délai de mise en place Ce critère évalue le pas de temps nécessaire à l’agriculteur/agricultrice pour mettre en place cette technique. ​Ce délai comprend à la fois le temps de réflexion nécessaire en amont de sa mise en place, et le temps de travail technique. . . . . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Coût Ce critère évalue le coût à la charge de l’agriculteur/agricultrice (éventuelles subventions déduites) pour la mise en œuvre et l’entretien de cette technique. Il comprend le temps de travail et l’investissement (intrants, matériels, etc.). . . . . . . . . . . . 1 : Faible . . . . . . . . . . . . . . . 2 : Modéré . . . . . . . . . . . . . . 3 : Elevé . . . . . . . . . . . .
Délai d'effet Ce critère évalue le pas de temps nécessaire pour que la technique améliore la résilience de l’exploitation (économique, agronomique, sociale, etc.). . . . . . . . . . . . . 1 : Moins de 1 an . . . . . . . . . 2 : Entre 1 et 3 ans . . . . . . . . 3 : Plus de 3 ans . . . . . . . . .
Effet sur l'atténuation Ce critère évalue la capacité de la technique à contribuer à l’atténuation du changement climatique à l’échelle de l’exploitation.​ Cet effet peut être neutre ou positif. L’atténuation s’entend par une réduction significative des émissions de GES (en priorité protoxyde d’azote, méthane et dioxyde de carbone) et/ou une augmentation du stockage de carbone.


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Contributeurs

30/01/2024
Elsa Galiano - ACTA - Pantin (93500)
charge-mission - elsa.galiano@acta.asso.fr