Impact de la taille semi-minimale sur la réduction des intrants phytosanitaires en Muscadet
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Système en sortie d’hiver avec enherbement naturel sous le rang et semé dans l’inter-rang (Crédit photo : Vita Consult)
Mené de 2012 à 2017 sur le domaine du Colombier (49), cet essai s'inscrit dans le cadre du projet EcoViti Val de Loire-Centre, axé sur l'expérimentation de systèmes viticoles innovants à faible niveau d’intrants phytopharmaceutiques en Val de Loire.
Le système testé a été conçu à partir d'une vigne déjà en place. Il a permis d'évaluer la capacité de la vigne à accepter ou non une modification de son mode de conduite.
Leviers mobilisés
La taille semi-minimale a été testée comme levier principal sur ce système. Il a été complété par d'autres leviers pour réduire d'au moins 30 % les intrants phytosanitaires : prophylaxie, OAD, bio-contrôle, effeuillage,...
Concernant la gestion du sol, l'objectif est de couvrir l'inter-rang avec un enherbement permanent pour maitriser le développement des adventices et d'entretenir mécaniquement le rang.
Principaux résultats et enseignements
En termes de maîtrise, sur 6 ans le bilan est quasi-similaire entre le système testé et sa référence.
Sur le plan économique, la réduction du coût de la taille de 1300 €/ha permet de transférer des coûts de production vers d’autres pratiques comme la tonte, le travail du sol sous le rang, l’enherbement et l’effeuillage.
Le projet a permis de voir que la taille était bien une pratique qui influait directement sur la sensibilité aux maladies. Mais il ressort que le mode de conduite semi-minimale sera plus approprié aux vignes larges, car il a tendance à augmenter la taille de la canopée, qui rend la mécanisation plus difficile.
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