Eleveur de bovins viandes, Francky Chapleau a basé le fonctionnement de son système sur les prairies multi-espèces pâturées. Il a ainsi renforcé l’autonomie alimentaire de son exploitation et réduit sa consommation de pesticides.

Leviers mobilisés

• Pratiquer le pâturage afin de valoriser l'herbe.
• Cultiver des prairies multi-espèces :  le mélange d'espèces dans les prairies permet d’améliorer l’autonomie alimentaire en fournissant des « concentrés » bon marché. De plus, la prairie permet une meilleure gestion des adventices grâce à son pouvoir étouffant.
• Remplacer le triticale par du méteil pour améliorer l'autonomie alimentaire en fournissant des concentrés céréales-protéagineux. De plus, le méteil est très peu sensible aux attaques de ravageurs et aux maladies et permet une meilleure gestion des adventices grâce à son pouvoir étouffant.  Le méteil permet d'apporter de l'azote dans le système grâce à la présence de légumineuses dans le mélange. 

Principaux résultats et enseignements

• Au niveau de la gestion des adventices, la rotation combine des cultures étouffantes (prairies, mélange céréales-protéagineux) et sarclées (maïs).  La composition des prairies, associée à une gestion fine du pâturage, assure une bonne maîtrise des adventices, tout en optimisant la récolte de l’herbe. 
• Au niveau de la gestion des ravageurs et des maladies sur les céréales, la culture en mélange d’espèces (Triticale, Blé, Pois ou Féverole) permet de limiter les dommages infligés aux cultures. Les divers espèces jouent le rôle de barrière physique les unes envers les autres, empêchant ou ralentissant la progression des maladies et des ravageurs dans la parcelle.
• Ce système permet de fournir suffisamment de fourrages et de « concentrés » en quantité et en qualité pour assurer la quasi autonomie alimentaire du troupeau (2 t d’aliments achetés en 2014).

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