Production maraîchère intégrée diversifiée conçue pour la vente directe
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Plantes de service (Crédit photo : B. Perrin).
Cet essai a été conduit sur la station expérimentale INRA Alénya de 2013 à 2018 dans le cadre du projet 4SYSLEG. Ce dernier est axé sur la conception et l'évaluation multicritère de 4 SYStèmes de production intégrée de cultures LEGumières sous abri non chauffé.
L’approvisionnement d’un stand de vente directe demande de produire en continu des volumes modérés mais constants d’une gamme en privilégiant la qualité gustative. Afin de libérer du temps à l’exploitant pour la commercialisation, ce système doit contribuer à l’optimisation du temps consacré à la production ce qui passe entre autre par une simplification des modalités de conduite des cultures.
Leviers testés
- Allongement et diversification de la rotation ;
- Associations culturales ;
- Réduction du travail du sol ;
- Mise en place d'un engrais vert diversifié ;
- Apports de matière organique ;
- PBI : recours aux produits de biocontrôle, lâchers d'auxilaires et lutte par conservation (plantes relais, attractives) ;
- Piègeage ;
- Bassinage ;
- Optimisation de la conduite climatique ;
- Utilisation de variétés résistantes ;
- Prophylaxie (retrait des racines...)
Principaux résultats et enseignerments
Les INR (Indice de Nécrose Racinaire) restent stables et faibles, la maitrise des bioagresseurs telluriques est satisfaisante.
Les bioagresseurs les moins biens gérés sont les aleurodes, les acariens, Tuta absoluta et les pucerons
Dans l’ensemble, les rendements bruts sont satisfaisants. Les taux de déchets sont moyennement satisfaisants, notamment sur cultures d’hiver, avec des produits écartés principalement pour causes d'origines abiotiques. Globalement les rendements commercialisables sont moyennement satisfaisants.
Les IFT par culture varient de 1 à 10 et pour moitié de type chimique. Les valeurs les plus fortes sont concentrées en début de projet, les performances environnementales sont donc très satisfaisantes. Ce sont les insecticides qui composent la majeure partie de l’IFT avec une intensité d’usage en baisse au cours du projet. La combinaison de l'ensemble des méthodes alternatives mobilisées ainsi que la tolérance aux ravageurs laissant les équilibres biologiques indigènes s'installer, expliquent ce résultat.
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