TECHNIQUE

Implanter des bandes herbeuses et florales dans les parcelles


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Aboutie
Dernière modification : 12/07/2018
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Discussion liée

1. Présentation


Caractérisation de la technique

Description de la technique :

Date de dernière modification: 22/11/2011

Contributeurs initiaux :

Julien Halska INRA julien.halska(at)grignon.inra.fr Dijon (21)
Stéphane Cordeau ESA s.cordeau(at)groupe-esa.com Angers (45)
Etienne Gaujour Agrosup Dijon e.gaujour(at)agrosupdijon.fr Dijon (21)
Régis Wartelle Chambre Régionale d'Agriculture Picardie r.wartelle(at)picardie.chambagri.fr Amiens (80)

Lutte contre les courriers indésirables : Pour utiliser ces adresses, remplacer (at) par @

L'introduction de bandes enherbées à l'intérieur des parcelles permet de renforcer le rôle qu'elles jouent en bordure. Le couvert est généralement semé mais peut aussi être spontané. La largeur (et l'espacement si plusieurs bandes) des bandes est fonction de la largeur de travail du matériel et de la réglementation. Les espèces autorisées sont généralement réglementées. Pour limiter les transferts de polluants (azote, phytosanitaires), les bandes enherbées doivent être placées en fond de vallon ou perpendiculairement à la pente. Les auxiliaires se déplacent sur quelques dizaines de mètres à l'extérieur de la bande enherbée, donc plus le réseau est serré, plus le dispositif est efficace. L'effet de corridor écologique est amélioré si l'aménagement est continu avec d'autres (autres bandes, haies, forêt, etc.). La composition du couvert détermine les espèces végétales ou animales favorisées. La gestion de la bande enherbée doit l'empêcher de contribuer au salissement de la parcelle adjacente (développement rapide après semis, fauche/broyage adapté). La fertilisation et le pulvérisation sont interdits sur les bandes enherbées.

 


Exemple de mise en oeuvre :

Exemple tiré de l'article de Phytoma (cf. bibliographie) présenté pour des dispositifs en bordure de parcelles. L'effet serait vraisemblablement le même (et amélioré) pour des bandes enherbées dans les parcelles : pour la réalisation de bordures le long des champs de betteraves, il a été montré que l’utilisation préférentielle du dactyle et des fétuques renforce la présence des auxiliaires utiles au contrôle des pucerons nuisibles à la betterave, sans constituer pour ces mêmes pucerons un support alimentaire attractif. Des éléments de gestion sont proposés.



Période de mise en œuvre
Pendant l'interculture
Sur culture implantée

Leur efficacité et leur faible de coût de mise en place et d'entretien nécessitent qu'elles soient permanentes. Mais la réglementation autorise une destruction annuelle, mentionnant tout de même des periodes de couverture végétale obligatoire. Il est aussi possible de faire évoluer la composition spécifique de bandes enherbées permanentes.

Echelle spatiale de mise en œuvre
Parcelle
Exploitation
Territoire

La mise en œuvre de ces aménagements dépend de l'objectif visé. Son efficacité augmente généralement avec l'accroissement de l'échelle spatiale, de la parcelle au territoire.



Application de la technique à...

Toutes les productions : Facilement généralisable

Non obligatoires pour les cultures pérennes (et à prévoir en amont de la plantation dans ce cas).



Tous les types de sols : Facilement généralisable

Choisir des espèces adaptées au contexte local, ou laisser un couvert spontané se développer.



Tous les contextes climatiques : Facilement généralisable

Choisir des espèces adaptés au contexte local, ou laisser un couvert spontané se développer.



Réglementation

Influence
POSITIVE

La directive "nitrates" impose des bandes enherbées de 10 à 15m de large en bordure des éléments hydrographiques. Dans l'arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, la largeur des zones non traitées dépend de la présence de bandes enherbées (5m au minimum). La norme "BCAE maintien des éléments topographiques" impose une surface minimale d'éléments topographiques Directive "nitrates" ; arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ; norme "BCAE Protection et gestion de l’eau" ; norme "BCAE Maintien des éléments topographiques", DGFAR/SDEA/C2003-5001-DPEI/SPM/MGA/C2003-4010 du 24 mars 2003 pour les jachères environnement et faune sauvage, Règlement CEE 2078/92 pour le gel vert (aide au boisement des terres agricoles)


2. Services rendus par la technique



3. Effets sur la durabilité du système de culture


Critères "environnementaux"

Effet sur la qualité de l'air : En augmentation
émission phytosanitaires : DIMINUTION

Effet sur la qualité de l'eau : En augmentation
N.P. : DIMINUTION
pesticides : DIMINUTION


Autre : Pas d'effet (neutre)

Transfert polluant vers eaux (N, P, phyto ...) : Diminution

Réduction de l'utilisation de pesticides (par ailleurs interdits sur les bandes enherbées) via la favorisation des auxiliaires dans les parcelles, réduction du transfert de polluants vers les éléments hydrographiques.

Transfert polluant vers air (N, P, phyto ...) : Diminution

Réduction car interdiction de la pulvérisation de produits phytosanitaires sur les bandes enherbées et contribution des auxiliaires à la maîtrise des bioagresseurs dans la parcelle.

Consommation d'énergie fossile : pas de connaissance sur impact

Variable : légère variation de la consommation de carburant due au changement d'itinéraire technique entre culture commerciale et bande enherbée, liée au fait que le couvert soit récolté ou non, et diminution du fait de l'interdiction des apports d'engrais sur les bandes enherbées. L'évaluation globale est complexe.

Dégagement de GES : pas de connaissance sur impact

Pas de connaissance sur l'impact global. Pour le CO2, on a une légère réduction de consommation d'énergie fossile, mais la bande enherbée permet de stocker du carbone. Pas de connaissance pour le N2O.

Biodiversité  : variable

Augmentation de la biodiversité du fait des habitats et des ressources offerts et grâce à l'effet de corridor écologique. Cependant, les couverts floraux paysagers peuvent réduire la biodiversité en remplaçant des espèces indigènes initialement présentes en bords de champ par des espèces exotiques qui n'ont pas de fonction écologique dans nos milieux (pas de consensus à ce sujet). L'augmentation de la biodiversité ne fait pas au départ partie des objectifs des réglementations sur les bandes enherbées.

Diversité des zones semi naturelles dans les paysages : augmentation

Augmentation de la diversité des éléments composant les paysages via l'aménagement de zones semi-naturelles.




Critères "agronomiques"

Productivité : Variable

Perte de la production commerciale sur la surface enherbée (mais production d'un couvert non commercial), mais accroissements potentiels des rendements sur la périphérie de la zone cultivée en comparaison du rendement obtenu sans bande enherbée (sol moins tassé, apports de fertilisant complets jusqu'au bord de la culture).



Fertilité du sol : Pas d'effet (neutre)

Augmentation via la réduction de l'érosion, le développement de la microfaune du sol, ces deux éléments participant à l'amélioration de la structure du sol au niveau de la bande enherbée et au mieux sur quelques centimètres autour.



Stress hydrique : Pas d'effet (neutre)

L'eau s'infiltre mieux dans la bandes enherbée et y est mieux retenue, mais n'est plus disponible pour la culture.



Biodiversité fonctionnelle : Variable

Augmentation de la biodiversité et en particulier de la biodiversité fonctionnelle (auxiliaires, pollinisateurs). Par contre le rôle est faible en ce qui concerne la microfaune et la microflore du sol, peu mobiles.



Autres critères agronomiques : Variable


Autres critères agronomiques : Variable

Développement des pathogènes et ravageurs: variable

Les bandes fleuries et/ou enherbées peuvent aussi constituer des réserves de bio-agresseurs (par exemple le brôme, le chiendent rampant, les limaces). Un suivi minimum est donc nécessaire, par exemple pour le chardon ou l'ergot sur adventices.




Critères "économiques"


Charges opérationnelles : En augmentation
Augmentation chiffrée pour le carburant et les semences à environ 0,5 euros/mètre linéaire/an pour l'entretien et à environ 7 euros / mètre linéaire pour la mise en place. A l'inverse, des dépenses sont évitées car la surface de la bande enherbée ne porte pas de culture commerciale (pas d'engrais, pas de phytosanitaires, etc.).

Charges de mécanisation : En augmentation

Augmentation chiffrée pour la mécanisation à environ 4 euros/mètre linéaire/an pour l'entretien et à 8 à 13 euros / mètre linéaire pour la mise en place. A l'inverse, des dépenses sont évitées car la surface de la bande enherbée ne porte pas de culture commerciale.



Marge : En diminution
Diminution du fait des coûts d'implantation et d'entretien et du remplacement éventuel de la culture par une surface non productive (au sens commercial). Le coût des bandes enherbées semées en bordure a été chiffré à 350 à 850 euros/ha de bande enherbée l'année d'installation et 125 à 640 euros/ha de bande enherbée les années suivantes. Ramenés à l'échelle de l'exploitation, ces coûts sont faibles.

Autres critères économiques : Variable


Autres critères économiques : Variable

Consommation de carburant : Variable

Dépend de la variation du besoin en carburant entre une surface portant une culture commerciale et la même surface portant une bande enherbée (générallement moins de passages donc légère diminution, sauf année d'implantation).

Surfaces productives : Variable

La conversion de surfaces productives n'est pas toujours nécessaire car beaucoup de zones réservoirs peuvent être constituées à partir des surfaces non cultivées
existantes.

Besoin de matériel spécifique : Augmentation

L'acquisition, la location, l'utilisation en CUMA de matériel spécifique peut-être nécessaire pour le broyage des végétaux de la bande enherbée.




Critères "sociaux"


Temps de travail : Variable

Les bandes enherbées demandent moins de travail que les productions commerciales (hors année d'implantation), mais il faut généralement réaliser des passages spécifiques. Pour certains l'augmentation du temps de travail est très limitée et surtout liée à l'implantation, pour d'autres cette augmentation est très importante (formation, planification de l'implantation et de la gestion des bandes enherbées, etc.).

Plutôt en diminution selon le rapport entre le temps de mécanisation de la bande enherbée et celui de la culture remplacée. Mais des passages spécifiques sont requis.



Effet sur la santé de l'agriculteur : En augmentation

Qualité de l'image du milieu agricole : Augmentation

Amélioration de l'image du milieu agricole du fait des mesures environnementales prises et de l'évolution des paysages, moyennant l'information du public sur l'implication des agriculteurs dans la mise en place de ces dispositifs.

 



Temps d'observation : Variable


Temps d'observation : Variable

Pas d'effet, sauf observation supplémentaires dans la bande enherbée (auxiliaires, adventices), sauf veille poussée dans les bandes enherbées en vue par exemple d'améliorer le mélange initial.





4. Organismes favorisés ou défavorisés


Bioagresseurs favorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions

Bioagresseurs défavorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions
Noctuelle de la tomate ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
acarien ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
charançon de la tige ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
charançon du bourgeon terminal ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cicadelle de la betterave ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cicadelle du blé ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cicadelle du maïs ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cécidomyie des fleurs de blé ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
cécidomyie du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
hanneton ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
limace ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
méligèthe ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
noctuelle terricole ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
puceron d’automne ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
puceron noir de la fève ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
puceron vert du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pucerons des crucifères ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pucerons vecteurs de la jaunisse grave ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pucerons vecteurs de la jaunisse modérée ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
pyrale du maïs ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
scutigérelles ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
taupin ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
thrips du lin et des céréales ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
thrips du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.
tordeuse du pois ravageur, prédateur ou parasite Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement.

Auxiliaires favorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions
Araignées MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Certaines espèces
Carabes prédateurs et granivores MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Champignons (auxiliaire) MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Champignons (auxiliaire) MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs Zones non traitées aux fongicides.
Chrysopes et hémérobes MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Si des plantes mellifères sont présentes dans la bande enherbée.
Coccinelles MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Certaines espèces
Oiseaux prédateurs MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Les arbres, haies , bosquets et trous dans la végétation sont importants.
Parasitoïdes MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Parasitoïdes MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Punaises prédatrices ou granivores MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Les punaises prédatrices ont besoin d'une environnement proche de l'état naturel (surfaces de compensation écologique, riche flore accompagnatrice).
Staphylins MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner)
Syrphes prédatrices MOYENNE Ennemis naturels des bioagresseurs ++ (moyenne si technique utilisée seule, à combiner) Si des plantes mellifères sont présentes dans la bande enherbée.

Auxiliaires défavorisés

Organisme Impact de la technique Type Précisions

Accidents climatiques et physiologiques favorisés

Organisme Impact de la technique Précisions

Accidents climatiques et physiologiques défavorisés

Organisme Impact de la technique Précisions


5. Pour en savoir plus

Auxiliaires : aménagement de l'abord des zones cultivées
Association Française de Protection des Plantes, coordination : Jean-Louis Bernard
Association Française de Protection des Plantes. Groupe de travail du guide AFPP, document provisoire au 12 février 2011, Brochure technique, 2011
Auxiliaires : aménagement de zones réservoirs
Association Française de Protection des Plantes, coordination : Jean-Louis Bernard
Association Française de Protection des Plantes. Groupe de travail du guide AFPP, document provisoire au 12 février 2011, Brochure technique, 2011
Bandes enherbées
Ibis
ibis, Brochure technique, 2011

Ibis

Agence de l'eau Seine Normandie

Brochure technique. Concerne la réduction des transferts de polluants

Bandes enherbées : ça coûte, mais c’est bon pour l’image et la nature.
Caillaud L. (Agrodistribution)
AgroDistribution n°198, octobre 2009, Article de presse, 2009
Bandes enherbées. Biodiversité mais sans danger
Cordeau S. (INRA) ; Biju-Duval L. (INRA) ; Chauvel B. (INRA)
Phytoma, n°643, avril 2011, Article de presse, 2011

Article de presse. Montre que le risque d'introduction d'adventices dans les parcelles via les bandes enherbées est limité.

Phytoma La santé des végétaux

 

Conséquences de la mise en place de bandes enherbées sur la flore adventice
Cordeau S. (INRA, Université de Bourgogne)
INRA, Université de Bourgogne, Travaux universitaires, 2010

Thèse. On y retrouve les articles de l'auteur proposés dans cette bibliographie.

Conséquences de la mise en place des bandes enherbées sur l'évolution de la flore adventice

Effet des tournières enherbées sur les populations de syrphes en grandes cultures
Francis F. ; G. Fadeur ; E. Haubruge, Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux, Unité d’Entomologie fonctionnelle et évolutive
Notes fauniques de Gembloux 2005 56, 7-10, Article de revue avec comité, 2005

Article de revue scientifique

Farmers' fears and agro-economic evaluation of sown grass strips in France
Cordeau S. (INRA) ; Reboud X. (INRA) ; Chauvel B. (INRA)
Agronomy for sustainable development, volume 31, issue 3, pages 463-473, juillet 2011, Article de revue avec comité, 2011

Article de revue scientifique. Donne les éléments de coût donnés dans la partie effets de la fiche.

Agronomy for sustainable Development

Flore des bordures, pucerons et auxiliaires en culture betteravière
Bernard J.L. (Syngenta agro S.A.S.) ; Ythier E. (Syngenta agro S.A.S.)
Phyoma n°556, janvier 2003, Article de presse, 2003
Pour prévenir la pollution des eaux, j'implante une bande enherbée
Chambre d'Agriculture de Seine Maritime
Chambre d'Agriculture de Seine Maritime et Agence de l'eau Seine Normandie, Brochure technique, 2006

Brochure technique. Concerne la réduction des transferts de polluants

Chambre agriculture 76

 

Qu’est-ce que les bandes enherbées ? Conséquences environnementales et biologiques
Cordeau S. et Chauvel B. (INRA)
Bourgogne Nature, revue de la Société des Sciences Naturelles de Bourgogne. 7, 97-108, Article de presse, 2008

6. Mots clés


Méthode de contrôle des bioagresseurs : Lutte biologique
Mode d'action : Action sur le stock initial
Type de stratégie vis-à-vis de l'utilisation de pesticides : Reconception
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Contributeurs

12/07/2018
08/11/2017
Lola Leveau - Irstea - Clermont-Ferrand (63000)
ingenieur - lola.leveau@irstea.fr

25/10/2017
Julien Halska - Bio Bourgogne - BRETENIERE (21110)
ingenieur - julien.halska@biobourgogne.org