Implanter des bandes enherbées et fleuries en bordure de parcelles
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1. Présentation
Caractérisation de la technique
Description de la technique :
Principe :
Il s'agit de semer une bande fleurie, herbeuse ou de favoriser le développement d'un couvert spontané autour de la parcelle, sur une largeur de plusieurs mètres. Les modalités de gestion des bandes enherbées et fleuries telles que leur emplacement, composition, largeur, espèces et entretien (fauchage, pâturage) dépendent des objectifs visés et de la réglementation en vigueur (des périodes d'interdiction de fauche sont déterminées par département).
Ces bandes herbeuses enherbées et fleuries peuvent rendre plusieurs services tels que :
- Limiter les transferts de polluants (azote, phytosanitaires) vers les cours d'eau et les nappes d’eaux souterraines si les bandes enherbées sont placées en fond de vallon ou perpendiculairement à la pente ;
- Protège le sol du dessèchement de l’érosion en interceptant les eaux de ruissellement et en facilitant l'infiltration ;
- Favoriser la biodiversité tels que les insectes pollinisateurs (abeilles, papillons), oiseaux, le gibier et bien entendu la faune auxiliaire (prédateurs, parasitoïdes) en offrant une source de nourriture (ex. nectar, pollen) intéressante en quantité et diversité et un lieu de refuge non perturbé par les activités agricoles. Les auxiliaires se déplacent sur quelques dizaines à centaines de mètres à l'extérieur de la bande enherbée, donc plus le réseau est serré, plus le dispositif est efficace.
Pour les bandes tampon, les emplacements possibles sont généralement le long des éléments hydrographiques (rivières, fossés, étangs), autour des bétoires, en fond de vallon ou encore sur une zone de captage. L'efficacité augmente avec la largeur (5 m minimum). Attention, pour les bandes tampon le long des cours d'eau, la liste des espèces autorisées est définie par arrêté préfectoral et les apports d'engrais et de produits phytosanitaires sont interdits. Elles sont idéalement placées en continuité avec d'autres aménagements topographiques (autres bandes, haies, forêt, etc.) afin de favoriser leur rôle de corridor écologique et être de bons réservoirs à auxiliaires. La composition du couvert détermine les espèces végétales ou animales favorisées. Ainsi, la gestion de la bande enherbée doit l'empêcher de contribuer au salissement de la parcelle adjacente (développement rapide après semis, fauche/broyage adapté, notamment la avant montée à graines des adventices éventuelles). L'introduction de bandes enherbées et fleuries à l'intérieur des parcelles permet de renforcer leur rôle en facilitant la dispersion des auxiliaires dans la parcelle.
Selon leur composition botanique, les bandes fleuries peuvent n'être présentes qu'une seule saison (espèces annuelles), que quelques années (espèces bisanuelles ou pérennes à faible durée de vie), ou bien être conservées plus de cinq ans (majorité d'espèces pérennes). Plaquette bandes fleuries.pdf.
NB : les bords de champs et de chemin sont également des espaces où la flore spontanée peut s'exprimer. Il est possible, grâce à une gestion adaptée (éviter la dérive d'azote et de produits phytosanitaires) de ces milieux de favoriser des espèces sauvages d'intérêt (achillée millefeuille, panais, carotte sauvage etc...) tout en limitant le développement de plantes adventices et les coûts associés à l'implantation des bandes fleuries.
Précision sur la technique :
Les bandes fleuries sont utilisées en bordure de différentes cultures, comme par exemple :
- Le long des champs de betteraves. Il a été montré que l’utilisation préférentielle du dactyle et des fétuques renforce la présence des auxiliaires utiles au contrôle des pucerons nuisibles à la betterave, sans constituer pour ces mêmes pucerons un support alimentaire attractif. Des éléments de gestion sont proposés dans l'article de Ythier et Bernard (2003).
- En bordure d’une culture de blé. Les bandes fleuries permettent aux auxiliaires floricoles de se nourrir de pollen et ainsi aux femelles de venir pondre dans la parcelle de blé, là où il y avait des proies pour leurs jeunes (Villenave et Leblond, 2020).
- Dans les abords de parcelles de colza. Elles sont optimisés avec des aménagement fleuris semés qui favorisent la présence de nombreux auxiliaires comme les micro-guêpes parasitoïdes qui permettent la régulation biologique des populations de ravageurs du colza (Cerrutti, 2020). Ex : dans le cadre du projet R2D2 conduit en Bourgogne sur plus de 1300 ha, 13 ha de bandes fleuries annuelles ont été semées au printemps 2021 dans l'objectif de favoriser les insectes auxiliaires (syrphes, chrysopes, parasitoïdes).
Points de vigilance :
On préfèrera faucher que broyer, pour éviter d’impacter les populations d’auxiliaires que l’on cherche à favoriser, à moins de disposer d’une barre d’affarouchement, et de limiter la vitesse d’intervention. On évitera de broyer les bandes fleuries et spontanées en même temps car il est important de disposer de réservoirs dans lesquels les auxiliaires peuvent se réfugier et se nourrir pour les conserver sur la parcelle de l’exploitation agricole. Pour conserver la bande fleurie quelques années après le semis, une fauche après montée en graines en hiver peut suffire si la bande est composée d’un mélange de plantes bisannuelles et vivaces au plus proche de la flore sauvage.
Lorsqu'une bande pérenne vient d'être implantée, des adventices très compétitives peuvent prendre le dessus la première année. Dans ce cas, une ou deux fauches printannières peuvent permettre de limiter leur développement et de favoriser les pérennes à développement plus lent. Les années suivantes, une fauche hivernale suffit et il est possible de s'en passer complètement.
Il faut toutefois garder en tête que même si l’attrait des bandes fleuries pour les auxiliaires reste plus ou moins connu, leur contribution à la régulation des ravageurs est moins connue.
La fertilisation et la pulvérisation sont interdits sur les bandes enherbées et non recommandée sur les bandes fleuries.
Quelques actions, projets, programmes :
Le projet Gargamel mené à l'INRAE de Grignon visait à évaluer la capacité de bandes fleuries à attirer, maintenir et favoriser certaines formes de biodiversité fonctionnelle (auxiliaires prédateurs comme les syrphes, les carabes, et les parasitoïdes) susceptibles de contribuer à la régulation des bioagresseurs des grandes cultures, dans le cadre d'une lutte biologique par conservation. Sur une parcelle expérimentale, des bandes fleuries pérennes avec différentes compositions végétales et des niveaux de diversité différents ont été comparées pendant quatre ans. Les résultats montrent que les bandes qui contenaient le plus grand nombre d'espèces au départ (29 espèces) sont restées les plus diversifiées à moyen terme. Plaquette bandes fleuries.pdf, comme le parasitisme des coléoptères du colza et de la féverole (cf article Phytoma 2022).
Le projet Muscari a permis de mieux comprendre l’intérêt des bandes fleuries dans les filières sur la régulation biologique grâce aux auxiliaires des cultures.
Le projet Auximore consistait à optimiser le contrôle biologique des bioagresseurs en système de grandes cultures.
Le projet R2D2 qui vise à déployer à l'échelle d'un territoire de 1300 ha de grandes cultures les principes de l'agroécologie et notamment la mise en œuvre de bandes fleuries multiespèces.
Période de mise en œuvre
Ces aménagements sont généralement destinés à être permanents, mais peut parfois être annuels, voire concerner l'interculture uniquement. Dans le cas d'une bande enherbée permanente ou pluriannuelle, il est possible d'en modifier la composition spécifique au cours des années.
Echelle spatiale de mise en œuvre
La mise en œuvre de ces aménagements dépend de l'objectif visé. Son efficacité augmente généralement avec l'accroissement de l'échelle spatiale, de la parcelle au territoire.
Application de la technique à...
Toutes les productions : Facilement généralisableCes dispositifs ne sont pas obligatoires sur cultures pérennes.
Tous les types de sols : Facilement généralisable
Il est préconisé de choisir des espèces adaptées au contexte local, ou laisser un couvert spontané se développer.
Tous les contextes climatiques : Facilement généralisable
Il est préconisé de choisir des espèces adaptées au contexte local, ou laisser un couvert spontané se développer.
Réglementation
InfluenceLa directive "nitrates" impose des bandes enherbées de 10 à 15m de large en bordure des éléments hydrographiques et sur minimum 3% de la surface de l'exploitation. Dans l'arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, la largeur des zones non traitées dépend de la présence de bandes enherbées (5m au minimum). La norme "BCAE Protection et gestion de l’eau" impose d’implanter des bandes enherbées de 5 m minimum le long de tous les cours d’eau éligibles. La norme "BCAE maintien des éléments topographiques" impose une surface minimale d'éléments topographiques. La liste des espèces autorisées est définie par arrêté préfectoral. Directive "nitrates" ; arrêté du 12 septembre 2006 relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ; arrêtés préfectoraux relatifs aux normes BCAE
2. Services rendus par la technique
Régulation et gestion des adventices
Gestion des auxiliaires ennemis des bioagresseurs
Stabilité physique et structuration du sol
3. Effets sur la durabilité du système de culture
Critères "environnementaux"
Effet sur la qualité de l'air : En augmentationAugmentation car interdiction de la pulvérisation de produits phytosanitaires sur les bandes enherbées et éventuelle contribution des auxiliaires à la maîtrise des bioagresseurs dans la parcelle.
Effet sur la qualité de l'eau : En augmentation
Réduction de l'utilisation de pesticides (par ailleurs interdits sur les bandes enherbées) via la favorisation des auxiliaires dans les parcelles ainsi que du transfert de polluants vers les éléments hydrographiques.
Effet sur la consommation de ressources fossiles : Variable
Légère variation de la consommation de carburant due au changement d'itinéraire technique entre culture commerciale et bande enherbée, liée au fait que le couvert soit récolté ou non, et diminution du fait de l'interdiction des apports d'engrais sur les bandes enherbées. L'évaluation globale est complexe.
Pour le CO2, on a une légère réduction de consommation d'énergie fossile, mais une bande enherbée pérenne permet de stocker du carbone dans le sol, à l'image d'une prairie.Biodiversité : En augmentation
Augmentation de la biodiversité du fait des habitats et des ressources offerts et grâce à l'effet de corridor écologique. Cependant, les couverts floraux paysagers (plantes ornementales) présentent peu d'intérêt envers les espèces indigènes initialement présentes en bords de champ. L'augmentation de la biodiversité ne fait pas au départ partie des objectifs des réglementations sur les bandes enherbées mais ce peut être un critère à prendre en compte dans la composition des mélanges.
La prise en compte explicite de la biodiversité passe par l'implantation d'espèces sauvages indigènes et dont les semences sont d'origine locale. Cela peut passer également par le choix d'une « régénation naturelle » en laissant la végétation spontanée s'installer dans les bandes.
Les bandes enherbées et fleuries permettent d’augmenter la diversité des zones semi-naturelles dans les paysages.
Critères "agronomiques"
Productivité : VariablePerte de la production commerciale sur la surface enherbée (mais production d'un couvert non commercial), mais accroissement potentiel des rendements sur la périphérie de la zone cultivée en comparaison du rendement obtenu sans bande. Cette différence peut provenir d'une meilleure pollinisation des cultures et d'une meilleure régulation des ravageurs, mais ces effets sont difficiles à quantifier. Ainsi, de manière générale, aucun impact n'est observé sur le rendement (Albrecht et al., 2020).
Qualité de la production : Pas de connaissance sur impact
Fertilité du sol : En augmentation
Augmentation via la réduction de l'érosion, le développement de la microfaune du sol, ces deux éléments participant à l'amélioration de la structure du sol au niveau de la bande enherbée et au mieux sur quelques centimètres autour.
Stress hydrique : Variable
L'eau s'infiltre mieux dans la bandes enherbée et y est mieux retenue, mais n'est plus disponible pour la culture.
Biodiversité fonctionnelle : En augmentation
Augmentation forte de la biodiversité et en particulier de la biodiversité fonctionnelle (auxiliaires, pollinisateurs). Par contre le rôle est faible en ce qui concerne la microfaune et la microflore du sol, peu mobiles.
Développement des pathogènes et autres bio-agresseurs : Variable
Ponctuellement, les bandes fleuries ou enherbées peuvent aussi héberger des adventices problématiques pour la culture (par exemple le brome, le chiendent rampant, le chardon). Un suivi minimum est donc nécessaire pour adapter la gestion de la bande. Lorsque les bandes sont pérennes, les espèces présentes ont généralement des cycles de développement très lent ne leur permettant pas de s'installer et de se reproduire dans la culture.
Les bandes peuvent également héberger des limaces rouges (grande loche) pouvant faire des dégâts à proximité immédiate de la bande.
Critères "économiques"
Charges opérationnelles : En augmentation
Augmentation chiffrée pour le carburant et les semences à environ 0,5 euros/mètre linéaire/an pour l'entretien et à environ 7 euros / mètre linéaire pour la mise en place. A l'inverse, des dépenses sont évitées car la surface de la bande enherbée ne porte pas de culture commerciale (pas d'engrais, pas de phytosanitaires, etc.).
Charges de mécanisation : En augmentation
Augmentation chiffrée pour la mécanisation à environ 4 euros/mètre linéaire/an pour l'entretien et à 8 à 13 euros / mètre linéaire pour la mise en place. A l'inverse, des dépenses sont évitées car la surface de la bande enherbée ne porte pas de culture commerciale.
Marge : En diminution
Diminution du fait des coûts d'implantation et d'entretien et du remplacement éventuel de la culture par une surface non productive (au sens commercial). Le coût des bandes enherbées semées en bordure a été chiffré à 350 à 850 euros/ha de bande enherbée l'année d'installation et 125 à 640 euros/ha de bande enherbée les années suivantes. Ramenés à l'échelle de l'exploitation, ces coûts sont faibles.
Surfaces productives : Variable
La conversion de surfaces productives n'est pas toujours nécessaire car beaucoup de zones réservoirs peuvent être constituées à partir des surfaces non cultivées existantes. Ces aménagements sont ainsi mieux acceptés par les agriculteurs car ils n’ont pas de pertes de la SAU.
Critères "sociaux"
Temps de travail : Variable
Effet variable selon que la bande enherbée est implantée à la place de surface de production commerciale (diminution) ou de surface non productive (augmentation). Les avis sont partagés. Pour certains l'augmentation du temps de travail est très limitée et surtout liée à l'implantation, pour d'autres cette augmentation est très importante (formation, planification de l'implantation et de la gestion des bandes enherbées, etc.).
Période de pointe : Variable
Variable en fonction du rapport entre le temps de mécanisation de la bande enherbée et celui de la culture remplacée. En général réduction hors année d'implantation.
Effet sur la santé de l'agriculteur : En augmentation
Par diminution de l’usage des pesticides.
Paysage : En augmentation
Amélioration de l'image du milieu agricole du fait des mesures environnementales prises et de l'évolution des paysages, moyennant l'information du public sur l'implication des agriculteurs dans la mise en place de ces dispositifs.
4. Organismes favorisés ou défavorisés
Bioagresseurs favorisés
Organisme | Impact de la technique | Type | Précisions |
---|---|---|---|
adventices | FAIBLE | adventices | Selon leur composition, les bandes florales et herbeuses peuvent éventuellement entraîner le salissement des parcelles adjacentes |
escargot | MOYENNE | ravageur, prédateur ou parasite | Les bandes herbeuses et florales constituent de refuges pour certaines limaces et les escargots, mais qui ne font des dégâts qu'à proximité immédiate de la bande. |
limace | MOYENNE | ravageur, prédateur ou parasite | Les bandes herbeuses et florales constituent de refuges pour certaines limaces et les escargots. |
mouches des cultures légumières | FORTE | ravageur, prédateur ou parasite | Les mouches peuvent se nourrir du pollen et du nectar des fleurs présentes dans les bandes florales |
rongeur | FORTE | ravageur, prédateur ou parasite | Les bandes herbeuses et florales constituent de refuges pour les rongeurs |
thrips des cultures légumières | FORTE | ravageur, prédateur ou parasite | Les thrips peuvent se nourrir du pollen et du nectar des fleurs présentes dans les bandes florales |
virus | MOYENNE | agent pathogène (bioagresseur) | Certaines espèces présentes dans les bandes herbeuses ou florales peuvent être de réservoirs de virus délétères pour les cultures légumières |
Bioagresseurs défavorisés
Organisme | Impact de la technique | Type | Précisions |
---|---|---|---|
acarien | ravageur, prédateur ou parasite | Cette liste n'est pas exhaustive. Ces bio-agresseurs sont les cibles des auxiliaires favorisés par la technique. Ils sont donc défavorisés indirectement. | |
charançon de la tige | ravageur, prédateur ou parasite | ||
charançon du bourgeon terminal | ravageur, prédateur ou parasite | ||
cicadelle de la betterave | ravageur, prédateur ou parasite | ||
cicadelle du blé | ravageur, prédateur ou parasite | ||
cicadelle du maïs | ravageur, prédateur ou parasite | ||
cécidomyie des fleurs de blé | ravageur, prédateur ou parasite | ||
cécidomyie du pois | ravageur, prédateur ou parasite | ||
mouches des cultures légumières | FAIBLE | ravageur, prédateur ou parasite | La présence de bandes herbeuses semble favoriser le développement des araignées qui sont potentiellement des prédateurs d’œufs de mouches |
méligèthe | ravageur, prédateur ou parasite | ||
noctuelles des cultures légumières | MOYENNE | ravageur, prédateur ou parasite | La présence de bandes florales en bord de cultures attire les prédateurs et parasitoïdes de noctuelles, et favorise par conséquence les processus de régulation naturelle |
puceron | FORTE | ravageur, prédateur ou parasite | La présence de bandes florales en bord de cultures attire les prédateurs et parasitoïdes de pucerons, et favorise par conséquence les processus de régulation naturelle |
puceron noir de la fève | ravageur, prédateur ou parasite | ||
puceron vert du pois | ravageur, prédateur ou parasite | ||
puceron vert et rose de la pomme de terre | ravageur, prédateur ou parasite | ||
pucerons de la pomme de terre | ravageur, prédateur ou parasite | ||
pucerons des crucifères | ravageur, prédateur ou parasite | ||
pucerons vecteurs de la jaunisse grave | ravageur, prédateur ou parasite | ||
pucerons vecteurs de la jaunisse modérée | ravageur, prédateur ou parasite | ||
pyrale du haricot | ravageur, prédateur ou parasite | ||
pyrale du maïs | ravageur, prédateur ou parasite | ||
thrips du lin | ravageur, prédateur ou parasite | ||
thrips du pois | ravageur, prédateur ou parasite | ||
tordeuse du pois | ravageur, prédateur ou parasite |
Auxiliaires favorisés
Organisme | Impact de la technique | Type | Précisions |
---|---|---|---|
Araignées | MOYENNE | Ennemis naturels des bioagresseurs | Les bandes sont des habitats dans lesquels les araignées peuvent passer l'hiver. |
Carabes prédateurs et granivores | MOYENNE | Ennemis naturels des bioagresseurs | Favorisés par des bandes herbeuses et en moindre mesure par les bandes florales. Les carabes ont besoin de plantes en touffes, comme certaines graminées, pour se protéger du froid en hiver et de la dessication en été. |
Chrysopes et hémérobes | MOYENNE | Ennemis naturels des bioagresseurs | Si des plantes mellifères sont présentes dans la bande. Les chrysopes adultes de nourrissent du nectar et du pollen des plantes. |
Coccinelles | MOYENNE | Ennemis naturels des bioagresseurs | Favorisé par les bandes florales |
Oiseaux insectivores | MOYENNE | Ennemis naturels des bioagresseurs | Les arbres, les haies, les bosquets et les trous dans la végétation sont importants |
Parasitoïdes | FORTE | Ennemis naturels des bioagresseurs | L'implantation de bandes florales peut favoriser la présence de parasitoïdes, mais cela dépend beaucoup de la composition botanique de la bande. |
Pollinisateurs | FORTE | Pollinisateurs | Favorisés par les bandes florales |
Punaises prédatrices ou granivores | MOYENNE | Ennemis naturels des bioagresseurs | Les punaises prédatrices ont besoin d'un environnement proche de l'état naturel (surface de compensation écologique, riche flore accompagnatrice) |
Syrphes prédatrices | FORTE | Ennemis naturels des bioagresseurs | Les syrphes adultes se nourrissent du nectar et du pollen des plantes en fleurs. |
Thrips prédateurs | FORTE | Ennemis naturels des bioagresseurs | favorisé par les bandes florales |
Auxiliaires défavorisés
Organisme | Impact de la technique | Type | Précisions |
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Accidents climatiques et physiologiques favorisés
Organisme | Impact de la technique | Précisions |
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Accidents climatiques et physiologiques défavorisés
Organisme | Impact de la technique | Précisions |
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5. Pour en savoir plus
6. Mots clés
Méthode de contrôle des bioagresseurs : Contrôle cultural
Mode d'action : Action sur le stock initial
Type de stratégie vis-à-vis de l'utilisation de pesticides : Reconception
Contributeurs
charge-etude - n.cerrutti@terresinovia.fr